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Je suis né en 1945 à Lausanne. Originaire de Morges (CH) et de Saint-Livres (CH), où j'ai passé sa jeunesse, j'ai fréquenté le Collège d’Aubonne et l’Ecole de Commerce de Lausanne. J'habite à Bâle-Campagne (CH) région trinationale (Suisse, France, Allemagne).
Mes récompenses
Mes publications:
... Et la lune saignait Editions Ex AEquo
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Résumé
C’est avec plaisir que les lecteurs assidus de Jean-Claude Grivel découvriront son nouveau roman … et la lune saignait, une intrigue policière à rebondissements. Motivés par l’amour ou l’argent, des personnages au caractère bien trempé se livrent à un redoutable jeu du chat et de la souris. Si l’on rajoute une pointe de chantage et un soupçon de vengeance familiale, on obtient un récit qui nous tient en haleine au fil de chaque page. Passionné de beaux paysages et d’histoire, l’auteur nous fait traverser la Suisse et la France, et intercale des anecdotes qui suggèrent de véritables décors dans lesquels évoluent les personnages. Un livre à conseiller à tous les amateurs de roman policier. Claude Jego Webmasterin www.bopy.net Présentation de l’auteur Jean-Claude Grivel est né en 1945 à Lausanne. Originaire de Morges (CH) et de Saint-Livres (CH), où il a passé sa jeunesse, il a fréquenté le Collège d’Aubonne et l’Ecole de Commerce de Lausanne. Il réside actuellement à Bâle-Campagne (CH) région trinationale (Suisse, France, Allemagne).
Un extrait:
Les yeux gris glauques, la bouche largement fendue, Sacha Malinsky, surnommé le Crapaud, avait tout d'un batracien. N'aimant pas le boulot mais bien le fric, il trafiquait avec de la drogue, trempait dans la prostitution, grugeait des belles sur le retour désirant un compagnon pour sorties sérieuses et plus, si entente.
Les prodigalités de sa première victime, une veuve très fortunée et pas moins généreuse, lui avaient permis d’acheter la voiture de ses rêves, une Chevrolet Corvette Mako Shark II, voiture américaine mythique fabriquée à Flint ; elle fut la première du genre à circuler dans la région.
Les semeurs de mort. Editions Ex AEquo
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Résumé
Nelly et Clovis s’assemblent pour éclaircir la disparition respective de chacun de leur père. Cette recherche de la vérité les oppose à une force criminelle occulte, impitoyable, qui brise tout ce qui s’oppose à ses pratiques, allant même jusqu’à supprimer ses propres membres.La collection « Courts Lettrages » accueille Jean-Claude Grivel, romancier et nouvelliste primé, comme un amateur éclairé par le prisme de la lanterne magique des salles obscures de cinéma. Il appréhende avec application et lucidité le métier de scénariste dans le but avoué de voir un jour ce texte approché par des professionnels des métiers de l’audiovisuel. Les semeurs de mort est un texte de qualité ; et comme le dit l’auteur en exergue de son scénario, il s’agit là « d’une première approche du scénario et de son découpage ». Les autodidactes, étudiants et amateurs de cinéma y trouveront matière à réflexion, les professionnels apprécieront la qualité narrative de ce texte et pourraient de fait, entrevoir en première intention, une ouverture pour une réalisation filmique.
Un extrait
Dora arrive à la table de Rolli et de Clovis avec un plateau sur lequel se trouvent une mesure pleine de vin blanc et un verre vide.PLAN RAPPROCHÉ :Dora pose le verre vide devant Clovis.DORA(enjouée)Alors, Clovis, on est des nôtres ? En pleine semaine...Dora emplit le verre de Clovis et celui de Rolli.CLOVIS(se veut joyeux)J'avais envie de te voir !
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Médaille d’argent (section roman) de l’Académie Internationale de Lutèce.
Médaille de bronze du "Scribe d'Or, Moudon"
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Résumé
En première partie, la Roue parle des relations entre la Suisse et la Russie à partir du 18e siècle : le Vaudois Fréderic-César de La Harpe de Rolle précepteur à la cour de Catherine II, les vignerons vaudois du Chabag, le don de Gabriel de Rumine à la ville de Lausanne, le combat de Nadeja Souslova pour être ordonnée médecin par l’Université de Zürich, les mariages fictifs, la révolution russe qui pousse de nombreux Helvètes à rentrer.
Puis l’histoire devient une saga régionale empreinte de querelles, d’injustices, d’amour, d’espoir.
Critique de Monia Jolly, pour le compte de l’Académie de Lutèce.
'' Nous retrouvons, détaillé, le sentiment aigu de la nature montagnarde, de ses beautés en toutes saisons comme toile de fond changeante de cette tragique histoire. Le personnage malchanceux de Gédéon honnête, de la douce Martine, s’opposent à la sordide méchanceté de Cassoux, le père indigne de Gédéon, la froide et lâche indifférence des paysans aussi. Mais je ne veux pas vous conter cette histoire, seulement transcrire avec quelle grâce l’écrivain nous la détaille, non seulement en peintre révolté et fantastique à la fois, mais en narrateur des travaux des champs, des coutumes et superstitions d’antan… La conclusion à la fois mystérieuse et allusive laisse un goût de rêve... ''
Critique de Madame Mousse Boulanger
On peut dire qu’il s’agit en grande partie d’un roman historique. L’auteur, au début, aligne les dates et les références à l’empire russe. Le Vaudois Frédéric-César de La Harpe de Rolle s’était exilé à la cour de Catherine II où il était précepteur de deux jeunes princes. Après le Congrès de Vienne, 1814/1815, la Russie garda la Bessarabie prise aux Turcs. Sur ces terres on cultivait des vignes et le Vaudois de La Harpe se souvenant du vignoble de son pays, proposa à l’impératrice de faire venir des vignerons près d’Odessa et de la mer Noire. Dès 1820 quelques personnes de la région veveysane s’intéressèrent à cette proposition et partirent vers la Russie, là ils reçurent 36 pieds de vignes et s’intégrèrent au vignoble déjà existant.
Lausanne est la capitale du canton de Vaud qui fit partie de la Savoie, puis qui fut conquis par les Bernois. Le major Jean Daniel Abraham Davel paya de sa vie une tentative de révolte. Trahi et condamné à mort par les autorités lausannoises, il fut décapité le 24 avril 1723. Vaud fut proclamé indépendant le 24 janvier 1798 grâce au soutien de Napoléon Bonaparte et intégra la Confédération Helvétique en 1803.
La Cathédrale de Lausanne compte sept cloches. Le Premier Couvre-feu, la Lombarde, la Clémence, la Saint-François, la Centenaire-grande, la Centenaire petite, la Marie-Madeleine ; cette dernière, datant de 1583, est la plus lourde avec ses 5610 kilos ; elle sonne une demi-heure avant chaque séance du Grand-Conseil.
Le palais de Rumine, de style de renaissance florentine, est inauguré le 3 novembre 1906.
Aristide Cassoux suit les différentes cérémonies, note soigneusement les personnalités qui pourraient figurer sur son échiquier. Lors d’un banquet, il est placé à côté d’un politicien vaudois : Juste Paillez, qui vient de terminer un discours.
Cassoux félicite hypocritement le politicien verbeux :
— Votre exposé m’a impressionné. Vous avez été impérial !
Juste Paillez, fier des quelques imparfaits du subjonctifs égrenés dans son appel martial et patriotique, se laisse griser par le vin de la ville de Lausanne et par les propos de Cassoux. À chaque compliment, ils trinquent ; le Vaudois boit, mais pas Cassoux : il reste lucide pour questionner son voisin de table. C’est un oiseau à ne pas laisser filer ; je ne pense pas qu’il soit difficile à plumer, évalue l’escroc, le sourire aux lèvres.
Juste Paillez ne peut se retenir de vanter Aubonne, sa ville natale :
— Notre château vaut le détour : sa tour ronde au toit rouge en forme de bulbe a été construite par Jean-Baptiste Tavernier, diamantaire des rois de France et grand voyageur ayant parcouru l’Europe et l’Asie ; et sa cour intérieure à arcades en forme de proue de bateau est due au marquis Henri Duquesne, fils aîné de l’amiral de Louis XIX.
— Tous des Français ?
— Grâce à l’Édit de Nantes… À Aubonne, nous avons également une poudrerie datant de 1853.
Aristide Cassoux associe le mot poudrerie à mine d’or.
Il porte un toast à l’Aubonnois en déclarant :
— Il faudra qu’on se revoie pour approfondir mes connaissances en politique.
— Volontiers, si vous pensez que mon humble personne…
— Monsieur Paillez, pas de fausse modestie. De mon côté, je mettrai quelques conseils… commerciaux dans la corbeille de notre amitié.
La vie de Paillez se vêt de popeline rose.
— Et quand nous revoyons-nous ?
Il porte le verre à ses lèvres, curieux de la réponse.
— Mettons… début février, à mon retour de Russie.
Paillez manque s’étrangler de surprise.
— Sacré nom d’une pipe ! Vous allez en Russie ? Chez les Russes ?
— Eh oui ! J’y ai quelques relations non négligeables.
Pensant avoir fait une connaissance très intéressante, Paillez vide son verre de bon cœur. Cassoux l’observe du coin de l’œil, pleinement satisfait de l’impression laissée à ce politicien régional.
— Vous partez quand, Monsieur…
— Appelez-moi Aristide !
— Volontiers ! Moi, c’est Juste !
Ils se serrent la main.
— Alors, Aristide, c’est pour quand, ce voyage ?
— Dans trois jours, confirme Cassoux.
Il emplit à nouveau le verre du politicien.
— Et toi, Juste, tu travailles à la poudrerie ?
— Non ! Je suis directeur d’une forge industrielle. Nous fabriquons toutes sortes de choses, des vis aux…
Paillez s’assure de ne pas être entendu par les autres consommateurs ; il précise :
— … aux douilles…
— Pour fusils ?
— Bien sûr !
Cassoux sourit. Cet atelier et la poudrerie pourraient devenir un commerce… explosif : avec des giclées de sang, naturellement, mais aussi avec des traînées d’or, des poignées de fric inodore et incolore.
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